Design bien-être de l’habitat : un atelier pour les centres communautaires

Des ateliers de design bien-être de l'habitat accessibles à tous 

Chez Conscius Concept, nous avons la conviction que le design et l’architecture ne doivent pas être réservés à une élite. Ce sont des outils essentiels du quotidien, qui devraient être à la portée de toutes et tous, quel que soit le contexte de vie. C’est cette conviction qui me motive à proposer des ateliers de design bien-être en partenariat avec des centres communautaires : rendre accessible une approche humaine et sensible de l’aménagement, au plus près des besoins réels. C’est dans cette perspective que nous avons animé un atelier dans les locaux de La Maison des Parents de Bordeaux-Cartierville, à Montréal, afin d’accompagner les familles dans une réflexion concrète sur la façon dont leur habitat peut mieux les soutenir au quotidien.

Revoir les préjugés sur le design : à quoi ça sert, vraiment ?

Beaucoup associent encore le design à l’esthétique, au beau, ou au luxe. Mais le design, c’est d’abord une méthode pour améliorer la vie quotidienne. C’est une façon de poser les bonnes questions : qu’est-ce qui coince dans votre espace ? Quels sont vos besoins prioritaires, mes valeurs et mes objectifs de vie ? Comment faire mieux en fonction de ma situation ? J’aide les participants à se réapproprier leur intérieur, en sortant de l’idée qu’il faut de gros moyens pour bien vivre chez soi.
Il suffit de prendre du recul, d’un objectif clair et d’une approche progressive pour transformer les choses en profondeur et de façon efficace.

Redonner à l’habitat son rôle fondamental : un lieu de recharge

Dans un quotidien souvent chargé, le logement devient parfois un lieu de tension plutôt qu’un espace de ressourcement. Or, la maison devrait être un soutien, un espace qui facilite la vie plutôt que de la compliquer. Ces ateliers permettent d’explorer comment un juste aménagement peut : simplifier les routines familiales, encourager l’autonomie des enfants, créer des espaces de calme et de partage, renforcer le lien familial et conjugal, etc...J’insiste souvent sur le fait que l’habitat devrait nous recharger, et non nous décharger. Lorsqu’un lieu de vie draine notre énergie au lieu de la restaurer, il y a là un vrai non-sens qu’il est important de corriger.

Apprendre du terrain : chaque atelier est une source précieuse d’informations concrètes

Organiser ces ateliers avec les centres communautaires, participer à des événements, échanger dans des salons, me permet de rester connectée aux réalités du terrain.
Chaque rencontre m’apporte des données précieuses sur les freins rencontrés par les familles, que ce soit un manque d’espace, une mauvaise organisation, des zones de conflit dans le logement ou un épuisement lié à une surcharge mentale. Ces ateliers me donnent l’occasion : d’identifier des problématiques récurrentes (manque de zones de transition, espaces mal adaptés aux enfants, etc.), de mieux comprendre les usages réels des espaces, souvent bien différents des schémas idéaux C’est cette observation directe, au contact des gens, qui me permet d’adapter mes outils, de prioriser les recommandations, et de proposer des solutions efficaces et faisables, même avec peu de moyens. En gardant ce lien avec le terrain, je m’assure que mon approche reste utile, applicable et ancrée dans la vie quotidienne des familles.